Sino-African Confluences (SAC)

Contexte de création

Les relations sino-africaines sont très anciennes. Au début de la décennie 2000, elles vont s’intensifier sous le couvert du partenariat « gagnant-gagnant ». La Chine, dès lors, se positionne comme le partenaire privilégié de la plupart des Etats africains, grande pourvoyeuse de prêts financiers, d’infrastructures et d’échanges universitaires. Ainsi répond-elle aux besoins de transformation de l’Afrique au 21ème siècle. Seulement, ce dynamisme de la coopération sino-africaine est davantage stato-centré. La société civile africaine et la communauté universitaire semblent, malheureusement, se plaire à jouer le rôle d’observateur presque passif. Pourtant, du côté chinois, on note une pluralité de structures (think tank, instituts, centres de recherches, etc.) spécialisées dans les études africaines ou afro-asiatiques.  D’où l’importance de la création de SINO-AFRICAN CONFLUENCES (SAC). Se positionnant comme un Think Tank  dont le seul but est d’appréhender les relations sino-africaines sous le prisme de la recherche scientifique, la SAC s’est dotée d’un Centre d’Etudes et de Recherches sur les Dynamiques Internationales Africaines (CERDIA) et d’un Réseau d’Experts Chine-Afrique Centrale Francophone (RECAF).

Bénéficiant d’une reconnaissance juridique des ministères camerounais des Relations Extérieures et de l’Administration Territoriale (Arrêté N°000068/A/MINAT/SG/DAP/SDLP/SA/CBA du 29 juin 2022), ce Think Tank a une compétence internationale. Son siège social est fixé à Yaoundé, capitale politique du Cameroun.  Une équipe dynamique, constituée de chercheurs de plusieurs nationalités et disciplines des sciences sociales et humaines, conçoit et implémente des projets de recherche et de développement en Afrique.

Missions et objectifs

Depuis sa création en 2021, la SAC assure des activités de production, de vulgarisation des connaissances sur la relation entre l’Afrique et la Chine. Dans ce cadre, des mesures d’accompagnement des jeunes chercheurs des cycles Master et Doctorat, régulièrement inscrits dans les différentes institutions d’enseignement supérieur en Afrique, sont implémentées. L’objectif d’un tel investissement est d’encourager les jeunes chercheurs qui s’intéressent aux dynamiques sino-africaines et d’accroitre la production académique et scientifique y afférente.

Structures

L’organisation de la SAC se veut souple et repose essentiellement sur :

  • le Bureau Exécutif,  assure la gestion administrative du think tank et la coordination des activités socio-éducatives définies par son Assemblée Générale ;
  • l’Assemblée Générale, définit la politique générale et délibère sur les questions essentielles relatives au fonctionnement du think tank ;
  •   le Conseil des Sages, est une force de réflexion et de proposition. A ce titre, il est saisi pour avis sur toutes les questions liées aux grands axes de la politique générale de la SAC.
  • le Conseil Scientifique, est l’instance de validation des activités à caractère purement scientifique.

Pour des besoins d’efficacité, et conformément aux dispositions de l’article 8 des statuts du think tank, des structures spécialisées peuvent être créées. Dans ce cadre, le Centre d’études et de recherches sur les dynamiques internationales africaines (CERDIA) et le Réseau d’experts Chine/Afrique centrale francophone (RECAF) ont été créés respectivement novembre 2022 et février 2023.